dimanche 19 février 2012

L'enfant flou


- C'est à cette heure-ci que tu rentres ?
-beubeul beubeubelbeubeul,
beul...

La mère retourne à son occupation, cuisine ?
L'enfant souffle,
et s'interroge :
Pourquoi ne rouspète-t-elle pas plus ? 
Rentrer si tard, par cette déjà nuit, et même pas une fessée ?
La chaleur de son visage redescend,
sa main en contact de bonbons dans sa poche.
Que s'était-il passé ce soir ?
Le cercle recommençait à tourner dans sa tête.
Il lui avait demandé s'il voulait des bonbons. - Oui
-Viens, ils sont chez moi - D'accord
En passant devant la cuisine, une femme, sa mère, face à l'évier,
 ne se retournera pas.
 Sa présence le rassura tout de même.

La chambre, volets fermés, faible lueur,
forte odeur, peu connue,
d'homme seul.
De mâle.

- Tu n'as pas trop chaud ? Enlève ton manteau.
- Et mes bonbons ?
- Attend un peu. Tu n'es pas pressé.
- Attend, on enlève ton pull ?
Ton pantalon ?
...
- J'ai froid, je veux mes bonbons, je veux partir.
oh ! attend, je te réchauffe.
L'homme lui frotte ses cuisses nues,
il souffle fort, l'enfant regarde partout,
ne sait où poser son regard,
pour que quelque chose repose, calme, s'arrête.
- Je veux partir.

Attouchements sexuels
Perte des repères

-je veux partir,
ce sont des larmes qui pointent.

Rhabillé, bonbonné,
l'enfant sort dans le tard noir.
Se demande quelles excuses pour sa mère,
ne comprend pas ce qu'il s'est passé,
cette "honte" qui l'habite,
ses bonbons.
&
 La mère retourne à son occupation.
Il est sauvé,
pour lui, rien n'est réglé.
Ne pas parler,
ne rien dire,
essaye de se satisfaire, retiré dans sa chambre,
manger un bonbon.

Un masque rouge se tisse sur sa face, roule, s'étend, s'incruste.
Dans sa poitrine, son ventre,
des choses courent,
semblent pointer,
constellation,
repartent.
Reviennent.

Aller manger.
Répit.

Entre oubli et torture,
la vie de l'enfant va reprendre,
des semaines à chercher sa voie.
Des schémas pour sa vie.
Son masque miroir,
&
les autres.


Je sépare cette note ici.



Repose toi un peu.
Ca ferait trop pour ton bulbe en une seule fois.


C'est une grande liberté de parler comme je le fais.
Ce n'est plus un besoin.
Je peux le faire,
je te le prouve,
cette histoire m'est d'une relative indifférence,
tu n'es absolument pas obligé(e) de faire pareil.
Je suis un derviche typo matamore.zorg ,
c'est un métier, je suis un artiste.

Alors c'est différent.


C'est un prétexte à te parler.
Comme un peintre choisirait un motif,
un visage, un paysage.
Une image dans la multitude,
celle de la grande famille des humains,
de la sociabilité acquise au fil des ans des siècles.

Un auto-portrait.

Evidement pas Typo Andy Warhol.
Il utilisait des visage connus,
immédiatement reconnaissable,
son oeuvre était de cet impact direct.

Mes toiles sont plus longues à se dévoiler.
Il faut aimer s'y promener, chercher,
s'y reposer, s'y laisser aller.
C'est une gambade,
parfois une gigue,
et tourne tournes,
des points de vue
en veux-tu en voilà.






Sais-tu que je suis célèbre ?
Mon quart d'heure perso quoi.
On me fit un blog rien que pour moi,
avec mon analyse psychologique, des photos,
et tout un village vint m'y rendre hommage, acquiescer.

On me décerna sans droit de réponse le titre de pervers polymorphe
Je dis ça parce que ça m'a aussi trop fait rire,
ne culpabilise donc pas ainsi,
met-toi un peu à ma place au lieu de
regarder le troupeau pour savoir quoi penser.
Et dire.

- Légendaires Viand'Vioks -
présente :
 " La Légende du ben non, ça fait répétition là,
faut dire :
" Le retour du Serpent à Plumes "
Explicatif & secousses binaires,
pour ne pas dire bipolaires
Atmos Sphères
d'Airs

Mets ta cagoule



Sais-tu que je suis un être de grande influence ?
Mes mosimages étaient comme du feu.
Beaucoup d'internautes,
anonymes,
se sont enfui(e)s
aux abords de mon passage.

Quand tu creuses un puits,
tu crées forcément une margelle.
Y'a pas de trou sans bord ! kapiche ?
Je n'ai donc pas besoin d'inventer l'existe.
Vu ?

Tu le connais mieux que moi puisque c'est toi qui l'a fait :
pour respecter ta liberté de présentation
avec ton droit de censure.
J'étais loin d'imaginer telle violence,
je te parlais te disais bonjour,
de là à me la couper...

Je ne m'y suis jamais habitué.
C'est loin de moi maintenant, je fais ce qu'il faut.
Je suis le Diogène des temps présents,
je vis dans une cage de lumière
à l'abri de tes mots.



 

Enfin, presque :
j'ai une page de commentaires possibles,
On ne s'y bouscule pas.
Ils chatent ailleurs.
Miaooou.
e-bÔ







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