mercredi 8 février 2012

C'est facile d'écrire.

C'est facile d'écrire.

Regarde cet enfant et ses pinceaux. Il peint.
Il commence, il va. Il s'arrête.
Comment peut-il continuer à donner ?

C'est facile de peindre.
Regarde comme j'écris.

C'est très difficile pour toi, je sais.
J'écris sur un blog, un fragment de toile,
mes notes se marquent en longue file indienne.
Etale page verticale que survole le regard d'aigle.
Sur wizzz, clic clic ic tu te les manges une à une,
déconnectées : crois-tu au hasard de tes pas,
qui semblent façonnés aux bruits du bruit ?
oh ! Quelle est cette note bleue, là-bas ?
Une écume ? Un signe ? Qui vive !

Petit bouchon emporté d'autres bruits que vents promènent.

Dissolution.
L'écume retombe blancheur Baltique. 
Le signe se perd aux flots pirthékantropiens.
L'influence déjà s'estompe et sombre.
La mer n'est pas un horizon,
cieux et profondeurs,
ses perles offertes 
aux plongeurs assidus,
aux oiseaux des passages.

Ami, reste donc un peu avec moi,
avant d'encore hisser tes mots, tes couleurs,
aux lumières d'autres lumières,
avant ces feux follets,
offerts aussi au
Temps.

Es-tu si pressé(e) de briller ?
Sais-tu que les vaches broutent avant de péter ?
 Toutes à leur tâche serait-ce une tache,
quel est donc ce tété plancher ?
C'est un wizzzzzzzzz !
mère Baltique,
Madame, Monsieur...

Reste donc encore un peu avec moi,
qu'as-tu mieux à faire ?
Mille choses, je n'en doute pas.

Lire et relire, des lires et lyres là,
où se glissent tes pas.



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